Jean-Marie Gaude a installé deux chaudières à plaquettes de bois pour chauffer les poulaillers ainsi que l’eau nécessaire à l’atelier veau de boucherie. Elles alimentent aussi la partie séchage de bottes rondes et cellules de séchage à plat. Jean-Marie Gaude et son père, Jean-Michel, sont gérants de trois EARL distinctes, une pour les 4 400 m2 de poulaillers, l’autre pour les 35 mères allaitantes et la suite avec 80 ha de SAU et la dernière qui regroupe 100 places en veaux de boucherie et 56 ha de SAU, à Saint-Igeaux (22). « J’utilise du maïs ensilage pour l’alimentation de mes bovins et je souhaite m’en passer pour privilégier l’herbe ce qui est pour moi un argument lors de la vente de mes animaux. J’ai vu la qualité exceptionnelle du foin séché en grange chez un voisin et j’ai démarré des recherches sur Internet », explique l’éleveur. Chauffer les poulaillers au bois Les éleveurs souhaitaient trouver un système qui pourrait profiter aux 3 ateliers. En faisant ses recherches, Jean-Marie Gaude a découvert qu’en Autriche des éleveurs sèchent l’herbe en round baller à l’aide d’une chaudière à bois. « Il était nécessaire de s’affranchir du gaz pour le chauffage des poulaillers car la TICPE qui est suspendue risque de réapparaître plus ou moins rapidement. De plus, en chauffant de l’eau avec une chaudière bois pour alimenter des aérothermes, on gagne en bien-être et on améliore les litières dans les poulaillers car c’est une chaleur sèche contrairement au gaz qui apporte de l’humidité lors de la combustion», remarque l’éleveur. Utiliser les chaudières toute l’année « Ici, nous avons installé deux chaudières à plaquettes de bois de marque ETA de 350 kW chacune indépendantes l’une de l’autre et fonctionnant en cascade. L’éleveur n’a pas de chaudière gaz : c’est donc plus sécurisant d’avoir deux chaudières plutôt qu’une grosse. Les chaudières sont reliées au…

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