Depuis 2015, il faut respecter 5 % de SIE et c’est souvent avec les couverts végétaux/dérobées (0,3 ha pour 1 ha) que les exploitations atteignent ce pourcentage. Toutefois, pour toutes les entreprises avec peu ou pas de surfaces en céréale cela ne suffira pas. Les haies qui sont comptabilisées pour 0,1 ha les 100 m viennent souvent compléter les 5 %. Plus rarement utilisés comme SIE, car cela n’a pas forcément été anticipé au moment de la réflexion sur l’assolement, sont les jachères, les jachères mellifères, mais aussi pour les éleveurs, les mélanges légumineuses prépondérantes + graminées (codé MLG). Pourtant, à partir du moment où il n’y a pas de traitement phytosanitaire sur la parcelle, elle peut être prise en compte en SIE au titre des cultures fixant l’azote à 1 ha pour 1 ha. Une légumineuse pure comme un trèfle ou une luzerne peut compter comme SIE pour la même équivalence. Au-delà des SIE, dès 15 ha de terre arable, il faut avoir deux cultures différentes et trois si plus de 30 ha ; Dans certains cas, il n’y a pas d’obligation de diversité d’assolement (surface arable inférieure à 10 ha, pâturages permanents représentant plus de 75 % de la SAU, etc.)
À noter que le compteur de prairie mis en place en 2019, qui a fait passer des parcelles déclarées en prairie temporaire (terre arable) en prairie permanente, peut poser des problèmes à certains agriculteurs.
Penser Pac 2021