Plus qu’au volume, le prix du bois est avant tout lié à sa qualité et à la rectitude des fûts pour les petites parcelles. Si la valeur du bois est liée comme tout bien commercial à l’offre et la demande, elle dépend aussi de l’essence, de sa destination, du volume à débiter et de sa qualité. Mais, pour les petits volumes, les contraintes de mobilisation logistique sont aussi la variante du prix proposé. À chaque arbre sa ventilation qualitative « En face d’une qualité, il y a un prix et en face d’un prix, il y a une qualité », se martèle à dire François Martinez, acheteur de bois à la scierie Hamon, à Merdrignac (22). Ceci dit, à qualité équivalente, le prix d’exploitation sur un terrain plat avec 50 m de débardage ne sera pas le même que sur un terrain pentu avec 400 m de débardage. Le prix d’achat s’en ressentira… De même, un chêne n’est pas un bon bois s’il n’a pas de bois d’œuvre. Aussi, un chêne normand propre sur une hauteur de 15 m, de qualité bois d’œuvre, utilisable en menuiserie ou charpente, peut valoir 150 à 250 €/m3 sur pied quand son semblable muni de multiples branchages sur la bille, où se situe la qualité potentielle, sera destiné au bois de chauffe et ne vaudra que 10 à 20 €/m3… « Là où il y a du bon vin, il y a de beaux arbres », plaisante l’acheteur. Inutile de dire que la Bretagne n’est pas la meilleure région en termes de qualité de bois. Ni une terre à chênes… Il faut donc choisir des essences adaptées au terrain et au climat. Du résineux plutôt que du chêne Les feuillus bretons sont surtout destinés au bois de chauffe. « Alors, plantez plutôt des résineux, qui seront valorisables en 30-40 ans », conseille-t-il. Mais une…
Quel prix pour mon bois ?