L’Institut de l’élevage anticipe une baisse de production de viande bovine de 1 % en 2021 par rapport à 2020. Le repli des cheptels laitier et allaitant depuis plusieurs années limite les disponibilités. Selon les prévisions élaborées par le Groupement économie de l’Institut de l’élevage (Geb), la production nette de bovins finis totaliserait 1,43 million de tonnes équivalent carcasse en 2021, soit une baisse de 1 %, après le rebond de 2020. L’an passé, les abattages de femelles étaient en hausse de 1 % en lien avec l’accélération des réformes laitières et des poids moyens des vaches et génisses allaitantes plus lourds. Les économistes précisent que « la baisse du nombre de génisses de renouvellement conduira à un ralentissement des réformes allaitantes (-0,5 %), dont le poids moyen devrait rester stable par rapport au niveau élevé de 2020. Les génisses de boucherie devraient aussi être un peu moins nombreuses (- 0,8 %), mais leur poids moyen continuera d’augmenter en réponse au développement attendu du Label Rouge. » Après une régression de 2 % sur un an, le Geb prévoit une nouvelle baisse du cheptel national de vaches laitières en 2021, de 1,8 % en fin d’année. « Comme dans le cheptel allaitant, les génisses de renouvellement prêtes à entrer en production en 2020 sont peu nombreuses. Les réformes de vaches laitières devraient donc reculer, leur poids moyen serait stable. » Stabilité des exports de broutards « Les naissances dans le cheptel allaitant ont été stables au second semestre 2020 et sont attendues en légère baisse au 1er semestre 2021 compte tenu de l’érosion du cheptel de mères. Les mises en place en France pourraient reculer légèrement en raison de cette érosion des disponibilités et des difficultés rencontrées par les engraisseurs français. Le prix élevé des céréales pourrait notamment inciter certains engraisseurs à privilégier la vente de leurs récoltes. » Autant de raisons qui…
Viande bovine : Vers une baisse de production de 1% en 2021