La santé des truies et des porcelets ne fait qu’une
La génétique a fait de beaux progrès ces dernières années. En maternité, les efforts de sélection se sont traduits par une explosion de la prolificité. Pour être efficiente, celle-ci doit être accompagnée d’un surcroît d’attentions aux truies et à leurs porcelets. Jusqu’à présent, elle s’était plutôt accompagnée d’une augmentation de la mortalité des porcelets. Dans les élevages européens, près de 15 % des porcelets nés vivants meurent entre la naissance et le sevrage, et dans 50 % des cas, la mort survient dans les 72 heures après la naissance. Plusieurs facteurs prédisposants peuvent entraîner cette mortalité ou une mauvaise qualité de porcelets au sevrage: une pression importante d’agents pathogènes liée à un sanitaire mal maîtrisé, une prise de colostrum insuffisante. Vaccins et auto-vaccins peuvent protéger les animaux mais ne sont pas toujours suffisants. L’alimentation des truies joue un rôle sur les troubles digestifs des porcelets en limitant (ou pas) l’immaturité à la naissance, la durée de mise-bas, la vitalité des petits ou encore l’hétérogénéité pondérale à la naissance. Dans les pages suivantes, des vétérinaires livrent les derniers résultats de leurs recherches sur le microbiote ou la sociabilisation des porcelets. Des éleveurs témoignent de leurs pratiques (adoptions, distribution automatisée de lait, alimentation…) pour sevrer des porcelets en pleine forme.
Au sommaire de ce dossier
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- Adepte de la sociabilisation des porcelets en maternité
- Des vétérinaires encouragent la sociabilisation
- 38 porcelets sevrés/truie/an en maternité collective
- Les phéromones de la paix
- La composition du microbiote du porcelet influe sur sa santé
- La toile de jute apaise les truies
- Le distributeur qui remplace la truie adoptive
- Le streptocoque, une auto-vaccination efficace ?
- La cochette, sensible aux boiteries
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