Avancer l’âge au 1er vêlage en système allaitant peut permettre d’améliorer la performance économique mais aussi l’impact environnemental. De nouveaux repères existent, notamment un petit poids de naissance. Outre le testage des qualités maternelles en station (Limousine et Blonde d’Aquitaine), des travaux récents (tel que Preccaval) donnent de nouvelles informations génétiques pour l’avancement de l’âge au 1er vêlage. « L’âge à la cyclicité (par dosage de progestérone) apparaît relativement héritable, mais il est compliqué à mesurer », a souligné Laurent Griffon, de l’Idele, lors de Grand angle viande 2020. « Par contre, nous avons observé que le poids de naissance, très héritable, est relié négativement avec la précocité sexuelle. Donc on peut continuer à sélectionner les génisses avec le meilleur développement post-sevrage mais en éliminant celles qui sont nées trop lourdes. L’enjeu sera de bien mesurer en pesant les veaux. » Selon le chercheur, les races françaises jugées comme peu précoces « peuvent encore s’adapter car la variabilité génétique existe. » 430 kg minimum à la mise à la reproduction Des références techniques nouvelles ont également été établies en compilant sept années d’expérimentations et des données du réseau d’élevage Inosys. « Réussir la reproduction à 14-15 mois est une première étape. Des travaux menés à Jalogny (avec des vêlages en hiver et une synchronisation de chaleurs) ont permis d’identifier un poids minimum de 430 kg à la mise à la reproduction pour assurer la fécondation. À partir de 470 kg, les performances sont moins bonnes après 2 IA du fait des dépôts de gras », précise Julien Renon (Chambre d’agriculture). Il recommande de la vigilance sur l’alimentation entre le sevrage et la rentrée en bâtiment. « Un rythme de croissance régulier, de l’ordre de 700 g/j, est à viser. » Alimentation rigoureuse jusqu’à 3 ans Autre information, « nous n’avons pas vu de difficultés majeures sur les vêlages à deux ans (V2). Les poids des…

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