Suite aux pluies régulières et importantes reçues ces dernières semaines, il est urgent d’attendre le ressuyage des parcelles afin d’être sur une bonne base d’implantation, facteur de réussite de la culture.
Ce semis est à effectuer sur « un bon lit de semences afin de favoriser une bonne implantation et le développement des racines et des nodosités du pois », rappelle Agathe Penant, de Terres Inovia. Avant de rajouter qu’il faut « fertiliser uniquement en phosphore et potasse selon les besoins à ajuster en fonction de l’analyse de sol. Pas besoin d’apport d’engrais azoté sur pois, les nodosités permettent la fixation de l’azote atmosphérique. » Enfin, choisir la période de semis optimale afin d’éviter ou de limiter les risques climatiques lors de l’élaboration du rendement (gel, excès thermique, stress hydrique lors de la floraison).
Et opter pour une parcelle exempte d’aphanomyces : le cycle de ce champignon coïncide parfaitement avec celui du pois de printemps. En cas de printemps doux et humide, les pertes de rendement peuvent être importantes.
Du pois sur des parcelles ressuyées