Le bâtiment laitier reconfiguré pour accueillir les porcs sur paille

dd7886.hr - Illustration Le bâtiment laitier reconfiguré pour accueillir les porcs sur paille
Johan Mariau commercialise une partie de ses poulets en vente directe et va bientôt le proposer en porc aussi.

Ne souhaitant pas se lancer en production laitière, Johan Mariau a adapté les bâtiments de la ferme de ses parents pour y installer ses activités de porcs et poulets de chair en bio. S’installer, même sur la ferme familiale, ne signifie pas forcément garder les productions en place. L’adaptabilité est aujourd’hui de mise en agriculture. Ayant toujours souhaité s’installer, Johan Mariau n’était pas attiré par le lait. Cette production a donc été stoppée en 2016 sur la ferme de ses parents – de 45 ha avec 40 vaches laitières – et l’éleveur a repensé la stabulation des vaches, créée il y a 25 ans pour y installer ses porcs bio sur paille en 2018. Les cloisons ont été retirées, une dalle lisse (sur le sol en terre) et des murs en béton banché ont été réalisés (pour un coût de 80 000 €). Neuf cases d’engraissement (350 places en tout) plus un post-sevrage de 120 places ont été agencés (40 000 €) : création de niches avec stockage de paille au-dessus, isolation, alimentation… [caption id= »attachment_52904″ align= »aligncenter » width= »720″] La stabulation laitière créée il y a 25 ans abrite aujourd’hui les porcs bio sur paille.[/caption]   La salle de traite devient post-sevrage Avec beaucoup de travaux réalisés par les éleveurs eux-mêmes, « l’adaptation du bâtiment n’a pas présenté de difficultés majeures. Différents espaces existants ont pu être reconfigurés comme la salle de traite carrelée qui sert au post-sevrage », détaille Johan Mariau. Autre modification, l’ancien local d’abattage de volaille est actuellement aménagé en laboratoire de transformation et de découpe de porc et volaille. « De la résine est posée sur le sol. Deux chambres froides, une pièce de découpe et une pièce de cuisson sont prévues. » Six silos « auto-aménagés » Naissant sur un élevage près de Fougères, les porcs arrivent à 12 kg et repartent à 120 kg avec un roulement toutes les 6…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article