Les Organisations de producteurs (OP) fédérées à l’UGPVB alertent sur les conséquences désastreuses des négociations actuelles, ardues, entre, d’une part la distribution, et, d’autre part leurs fournisseurs de denrées alimentaires*. Tous les indicateurs sont au rouge concernant l’évolution du prix des matières premières au niveau mondial. Les OP demandent que « la grande distribution prenne en considération ce contexte pour éviter que, demain, les éleveurs de porcs et de volailles ne soient pas étranglés par ricochet. Les éleveurs ne pourront accepter d’être la variable d’ajustement de ces négociations, pris en étaux entre la hausse du prix de l’aliment et une baisse de leurs prix de vente en sortie d’exploitation. Cela serait contraire aux objectifs partagés de la loi Égalim. » Dans son communiqué l’UGPVB ajoute : « À l’occasion de ces négociations, les acteurs doivent donner un signal positif témoignant de leur engagement à consolider, dans la durée, notre souveraineté alimentaire à laquelle les consommateurs français sont attachés. » * La grande distribution souhaite imposer une déflation générale de 4 %, soit 8 points en dessous des prix réclamés par les fournisseurs (source : FNSEA)….
« Les éleveurs ne sont pas une variable d’ajustement »