Le désherbage alterné sur certaines parcelles de maïs a permis à Dominique Bougouin, éleveur à Monterfil (35), de réduire de plus de moitié ses traitements phytos par rapport au désherbage chimique seul. Les rendements et les coûts sont similaires. Sur 2020, une action de suivi individuel a été réalisée chez six adhérents du Ceta 35, sur le bassin versant du Meu, pour favoriser leur autonomie en désherbage mécanique. Un groupe Whatsapp a été créé pour échanger sur le moment de passage, sur les réglages… Des rencontres « bouts de champ » ont aussi été organisées avec un groupe élargi. Éleveur laitier à Monterfil (35) avec sa femme et son fils, Dominique Bougouin a participé à cette opération. La ferme dispose d’un atelier laitier de 1,2 million L de lait et d’une SAU de 127 ha (56 ha de maïs, 22 ha de blé et 49 ha de prairie). L’agriculteur fait partie d’un groupe Dephy Ecophyto accompagné par le Ceta 35 depuis 2011. Un résultat satisfaisant Sur 2020, les associés ont testé une nouvelle stratégie sur 5 ha de maïs, avec d’abord un passage de charrue déchaumeuse sur du RGI + trèfle incarnat après ensilage. « Un passage de houe via l’ETA avec chauffeur a été réalisé le 7 mai au stade 2 feuilles pour un coût de 25 €/ ha. Puis une herse étrille – qui vient d’être acquise en Cuma – a été utilisée le 18 mai au stade 4 feuilles à une vitesse de 4 à 5 km/h. Le coût est de 30 €/ha. Enfin un désherbage chimique a été réalisé le 22 mai pour gérer les adventices restantes notamment le chardon et le liseron », souligne Dominique Bougouin. Le coût du traitement phytosanitaire (Nisshin à 0,4 L/ha + Banvel à 0,2 L/ha + sulfate d’ammonium et huile) a été de 11 €/ha auquel s’ajoute le coût du pulvérisateur de 15 €/ha. Le coût total de…

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