« La France pourrait perdre son ‘droit de veto’ lors du vote sur l’accord Mercosur au Conseil européen… sans aucune réaction de la part du gouvernement ! », dénonce la FNB dans un communiqué le 5 février. Lors du Comité de suivi de la politique commerciale le 4 février, le ministre du Commerce extérieur Franck Riester a évoqué un « risque de remise en cause de [la] nature juridique » de l’accord UE/Mercosur, à l’initiative de la Commission européenne, annulant « le pouvoir de blocage de chaque État membre », rappelle la FNB. Dénonçant un « risque démocratique majeur », les éleveurs appellent Emmanuel Macron à « intervenir très vite, publiquement, à Bruxelles ». « Le gouvernement ne semble pas faire le choix d’une communication ferme et forte sur ce sujet », abonde Interbev dans un communiqué du 5 février. L’interprofession bétail et viandes dénonce aussi l’« ambivalence » de l’exécutif : malgré la volonté affichée d’améliorer l’accord UE/Mercosur, « Franck Riester a exclu toute réouverture des négociations », remarque l’interprofession.
Pas d’opposition à l’accord du Mercosur ?