Pour le pédicure Jean-Jacques Friant, un atelier laitier doit disposer d’un pédiluve. L’idéal est de le prévoir dès la conception de l’étable ou de la salle de traite. [caption id= »attachment_52381″ align= »alignright » width= »300″] Pour Jean-Jacques Friant, tout élevage laitier doit disposer d’un pédiluve, un outil utile dans la prévention des boiteries.[/caption] Presque tous les élevages sont aujourd’hui concernés par la dermatite, estime Jean-Jacques Friant, reconverti pédicure bovin chez Innoval après des années de carrière en production porcine. Convaincu par l’efficacité face aux boiteries des traitements collectifs par bain de pieds « à condition d’être rigoureux et régulier dans leur mise en œuvre », l’observateur considère « quasiment indispensable » aujourd’hui de disposer d’un pédiluve en atelier laitier. « Un outil qui doit être facile à remplir, à vider et à nettoyer… Sinon ça devient une corvée et l’éleveur abandonne rapidement.  » Une évacuation efficace pour les vidanges Pour lui, il est temps d’intégrer la question des pédiluves à toute réflexion d’une construction ou d’une rénovation de bâtiment. « Au moment des travaux, il faut prévoir un endroit dédié, par exemple dans le couloir bétonné en sortie de salle de traite, en prévoyant un accès immédiat à un point d’eau, un système d’évacuation pour la vidange qui est souvent un point noir sur le terrain et un stockage des produits désinfectants à portée de main. » Prévue pour que les animaux ne puissent pas passer à côté ou par-dessus, la zone de bain peut faire 60 à 80 cm de large pour 3 ou 4 m de longueur. « Attention aussi à la profondeur, surtout si on prévoit de rajouter un matelas au fond pour prévenir d’éventuelles glissades : les ergots aussi doivent tremper dans le désinfectant.  » Penser au retour sur investissement S’il est difficile d’imaginer de vrais vides sanitaires (« avec lavage, séchage et désinfection ») comme en filière hors-sol, Jean-Jacques Friant invite…

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