La coopérative se projette sur les terres de l’avenir au travers de l’innovation. Les agriculteurs seront des acteurs-clés de ce chantier. Eureden veut « être porteur d’avenir », comme le formule Philippe André, secrétaire de la coopérative. Avec un objectif central : « Devenir le leader du bien-manger ». Pour y parvenir,Eureden compte faire « phosphorer les idées nouvelles et favoriser les échanges », résume l’élu. Et à ce titre, la coopérative n’entend négliger aucune ressource : s’ouvrir sur l’extérieur, capter les solutions nouvelles, s’appuyer sur des start-up et pôles de compétitivité, animer des groupes de progrès pour partager les idées et les savoir-faire, miser sur des solutions novatrices dans l’agroalimentaire, soutenir les adhérents qui pratiquent la vente directe. Une application « désherbage mécanique » Des actions concrètes sont déjà mises en œuvre. Comme chez Daniel Jouannic, en Gaec avec son frère sur un élevage de 170 laitières en zone littorale morbihannaise. En 2020, il a testé l’application « désherbage mécanique » sur 50 ha de cultures. « Il s’agit d’un nouveau métier pour nous », a-t-il expliqué lors d’un point presse de la coopérative lors de la semaine « #Eureden Innove » organisée du 22 au 31 mars. D’où l’intérêt de se faire accompagner : « Via l’application, le conseiller culture de la coopérative partage automatiquement les données avec l’ETA ou la Cuma qui intervient au meilleur stade ». À Hénanbihen (22), Hubert Ménard a de son côté investi dans des bâtiments poule pondeuse baignés de lumière du jour avec volière et jardin d’hiver. Une solution lorsque l’accès extérieur est limité par manque de surface à proximité. « Le milieu de vie est enrichi avec des bottes de foin que les poules grattent, picorent », fait observer l’éleveur. Des conditions requises pour que les pondeuses puissent avoir accès à un « mieux-être animal » compatible avec les attentes de l’association Welfarm. Pour Eureden qui projette de ne plus produire d’œufs de code 3 (poule…
Eureden laboure l’innovation