Expérimentation et soja : « Les échecs sont fréquents »

dd8128.hr - Illustration Expérimentation et soja : « Les échecs sont fréquents »
Une plantule de soja, dans un essai breton.
La Chambre d’agriculture a mené plusieurs essais de culture de soja. Si les sommes de température commencent à être atteintes, les pigeons jouent les trouble-fête.

Aurélien Dupont, de la Chambre d’agriculture de Bretagne, prévient d’emblée que « la culture est encore aléatoire, les échecs sont fréquents ». Hors de question même pour le responsable en grandes cultures biologiques de « transférer nos résultats chez les producteurs : nos protocoles sont très bien protégés contre les oiseaux, tous les agriculteurs ne possèdent pas ces outils d’effarouchement ou ces filets pour protéger leurs cultures ». Sur les essais observés en région Bretagne, divers ravageurs ont contrarié le soja, comme des limaces ou des pigeons, « avec des attaques récurrentes ». Toutefois et depuis 2016 en Ille-et-Vilaine et en Morbihan, « il y a un mieux sur les sommes de température. La difficulté réside dans la conciliation d’un sol suffisamment réchauffé et donc un semis tardif et une récolte précoce ».

Associer le soja

Dans un projet nommé Secalibio, l’équipe de recherche a comparé des cultures de soja avec des plantes compagnes. « Le sarrasin est très concurrent et vient empiéter sur le soja. Par contre, son effet est très bon pour faire baisser la biomasse d’adventices ; nous avons aussi noté de très bon rendement en blé noir : pourquoi pas une double récolte ? », se questionne Aurélien Dupont.


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