Le robot d’alimentation contribue à sécuriser la main-d’œuvre

sans titre 1 - Illustration Le robot d’alimentation contribue à sécuriser la main-d’œuvre
Christophe et Éric Cohignac ont fait le choix d’investir dans un robot d’alimentation installé sous un bâtiment neuf recouvert de 500 m2 de panneaux photovoltaïques.

Pour Christophe et Éric Cohignac, les robots de traite auxquels vient aujourd’hui s’ajouter l’automatisation de l’alimentation sont des moyens de sécuriser la main-d’œuvre et d’attirer les jeunes dans les métiers de l’élevage. Tranquillement, le bol autonome emprunte le circuit « numéro 1 », celui qui passe dans la stabulation des vaches laitières. Une opération qu’il effectue toutes les heures soit pour repousser le fourrage, soit pour distribuer la ration, tout en vérifiant à chaque fois la quantité de fourrage à l’auge. « Sur l’exploitation, nous avons mis en place deux “routes” . La 2e passe par une stabulation génisses et un autre bâtiment pour les plus grandes génisses et les vaches taries. Ce circuit est suivi par le robot toutes les 2 heures », expliquent Christophe et Éric Cohignac, deux frères associés à Montauban-de-Bretagne (35). La mise en route du robot d’alimentation Lely Vector est récente, le 16 novembre dernier, sur cette exploitation produisant 1,350 million L de lait avec 110 à 115 vaches Prim’Holstein. [caption id= »attachment_53785″ align= »aligncenter » width= »720″] Le grappin du Lely Vector est désormais entièrement en inox. La nouvelle forme du godet limite les pertes de fourrages de petite taille.[/caption] Réflexion sur du fait d’un départ en retraite « Avant le départ en retraite de notre associé, effectif le 1er décembre dernier, nous avons mené une réflexion sur le temps de travail et la mécanisation de l’alimentation », soulignent Christophe et Éric Cohignac qui emploient aujourd’hui un salarié et un apprenti à mi-temps. À noter que deux robots de traite Lely sont présents sur l’élevage depuis 2013 et 2015 (agrandissement du troupeau) avec un système de détection des chaleurs. « Nous avons creusé différentes hypothèses intégrant l’organisation du travail, le coût, la santé des animaux… avant de faire le choix du robot d’alimentation. Cela nous a pris 2 ans. » Certes le…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article