En deux ans le nombre d’emplois créés en CDI dans les ETA a progressé de plus de 20 %. Une partie serait pourvue par des jeunes qui terminent leur formation en alternance. Entre 2017 et 2019, le nombre de CDI dans les entreprises de travaux agricoles de Bretagne a progressé de 21,7 %. « Cette soudaine remontée des contrats à durée indéterminée ne doit rien au hasard. D’abord, elle survient quelques mois seulement après la mise en place d’une formation spécifique CQP Ouvrier hautement qualifié – Conducteur d’engins agricoles dispensée par 3 centres de formation de Bretagne : La MFR de Montauban-de-Bretagne (35), Le lycée du Nivot à Lopérec (29) et l’ISSAT Redon (35) », indique Jean-Marc Le Roux, délégué régional à la fédération des entrepreneurs des territoires. Cette formation post-bac permet une intégration facilitée après une année d’alternance entre le centre et l’entreprise. « 95 % des jeunes restent dans l’entreprise d’accueil et très souvent ils sont directement embauchés en CDI. » Avec 1 804 contrats d’apprentissage au niveau national dont 163 en 2019 en Bretagne, la profession s’empare progressivement de ce dispositif qui correspond bien à une intégration progressive des futurs salariés. Ce sont notamment les formations Bac Pro agroéquipement qui profitent de cette évolution positive. Continuer à se former Les matériels évoluent très rapidement. Il faut donc régulièrement proposer des formations de pointe. Par exemple, en mars 2020, 12 salariés ont approfondi leurs connaissances sur les réglages de l’ensileuse New Holland à la concession Blanchard, de L’Hermitage (35). « Autre point de développement des compétences, depuis 2016, chaque année, 15 salariés sont formés sur l’implantation de légumineuses, le désherbage alternatif, la gestion de la biodiversité… lors de journées axées sur le thème ‘Comprendre et assimiler le concept de l’agroécologie, en partenariat avec la MFR de Fougères. »…

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