Après le robot de traite, un taxi à lait s’ajoute à la liste des investissements nécessaires pour limiter la pénibilité des tâches sur l’exploitation laitière. « Avec l’arrivée du robot de traite d’occasion sur l’exploitation, on s’est rendu compte que les soins aux animaux prenaient énormément de temps et beaucoup de manutention, à raison d’une heure de travail matin et soir », explique Gwenaël Recoursé, installé à Trémorel avec son père Yvon, élevant une centaine de veaux par an sur l’exploitation. Ils disposaient d’un mélangeur, mais qui, une fois chargé, était très lourd : « Le moteur restait toujours l’humain », rappelle Yvon Recoursé. Ce dernier subit un accident de travail il y a deux ans, induisant une immobilisation de son poignet et une réorganisation pour gérer seul le travail sur l’exploitation de 70 laitières. « Il fallait qu’on trouve une solution rapidement. Après y avoir pensé pendant longtemps, cet incident nous a fait franchir le pas de l’investissement ». [caption id= »attachment_53743″ align= »aligncenter » width= »720″] Gwenaël et Yvon Recoursé, devant leur robot de traite, acheté d’occasion en 2016.[/caption] Une aide de la MSA Le chariot à lait électrique répondait à leurs attentes. L’outil proposé améliorant les conditions de travail, la MSA – après audit – a validé l’investissement et accordé une aide de 1 500 € sur l’achat de 6 500 €. Ils ont donc acheté un taxi à lait Urban de 150 L auprès des établissements Lemoigne à la Trinité-Porhoët. « Il ne faut pas hésiter à contacter le service prévention de votre MSA avant toute automatisation ou modernisation de l’outil de travail. Leur diagnoctic apporte un œil extérieur très intéressant sur le plan de la prévention, de l’ergonomie, de la sécurité… », fait remarquer Yvon Recoursé. Outre les atouts sur la pénibilité de la tâche grâce à sa motorisation, l’outil est…
Ménager sa santé