Afin de pouvoir concilier travail et volontariat au sein des casernes de pompiers, la MSA a signé une convention avec le SDIS.
L’engagement volontaire pour venir en aide aux personnes de Sonia Broggi, salariée à la MSA d’Armorique, a démarré dès « mes 14 ans, avec une formation aux premiers secours grâce à la Croix Rouge ». La jeune femme a poursuivi son chemin, qui l’a amené en Finistère pour travailler dans les services œuvrant pour la protection sociale. C’est ensuite naturellement qu’elle s’est engagée comme pompier volontaire dans la caserne de Landerneau.
La semaine dernière, la MSA a signé une convention avec le SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) afin de « reconnaître l’engagement et de laisser leur liberté aux pompiers volontaires », explique Philippe Meyer, directeur de la MSA d’Armorique. « On gagne à le faire », ajoute-t-il. Cette convention permet à Sonia Broggi de s’absenter pour des missions opérationnelles concernant les secours d’urgence, mais aussi pour des actions de formation.
Bénéfique aussi pour la MSA
Cette entente entre la MSA et les sapeurs pompiers apporte aussi un bénéfice au régime de protection sociale : « Les compétences acquises par le sapeur-pompier volontaire dans le cadre de sa formation et de ses activités opérationnelles font de sa présence dans l’entreprise un véritable atout : la MSA peut compter sur un personnel formé en secourisme et risque incendie », se réjouit Philippe Meyer. À cela s’ajoute les valeurs de compétence, de rigueur et de disponibilité bien connues chez les femmes et hommes combattants du feu.