Alexandre Guével a détourné un masque de plongée sur lequel il adapte un tissu pour filtrer les poussières lors de ses passages parmi les pondeuses. Depuis, ses yeux ne sont plus irrités et il protège aussi ses voies respiratoires. Alexandre Guével s’est installé en production d’œufs fin mai 2020. Il a alors construit un poulailler de 30 000 pondeuses plein air sur système caillebotis avec pondoir central à Saint-Hernin (29). De chaque côté de la salle d’élevage de 136 m de long sur 15 m de large, les poules ont accès aux jardins d’hiver d’environ 6 m de large chacun avant de pouvoir accéder au parcours de 12 ha. Mais depuis le mois de novembre 2020, les pondeuses sont élevées en claustration dans le poulailler pour cause de cas d’influenza aviaire détectés sur le territoire national. Si la poussière n’est pas trop présente dans la salle d’élevage qui est sur caillebotis, on ne peut pas dire que ce soit la même chose dans les jardins d’hiver. « Ces zones d’élevage sont en sol bétonné. L’air y circule assez fortement avec le bardage claire-voie. Lors de l’ouverture des trappes, qui sont fermées en ce moment puisque l’accès au parcours est interdit, les fientes sèches se mêlent aux plumes et duvets créant de la poussière ce qui est particulièrement désagréable. » L’idée est venue en regardant la télé Ne pouvant accéder au parcours, les poules profitent beaucoup du jardin d’hiver en journée et leurs déplacements génèrent beaucoup de poussière. « J’ai les yeux fragiles. Lorsque je fais mon tour dans le poulailler, je suis dérangé par la poussière. Je me dis aussi qu’au niveau respiratoire cela ne doit pas être très bon sur le long terme », explique Alexandre Guével. Il a alors cherché une solution pour se protéger lorsqu’il passe parmi les volailles. « En regardant la télé, j’ai vu que lors de…
Un masque de plongée pour se protéger de la poussière