Au CFA de Caulnes, la 2e expérimentation de la Fête du slip montre que les sols sont plus vivants lors de travaux de sol superficiels, avec une faible utilisation de produits phytosanitaires. «Plus un sol est vivant, plus le slip est dégradé avec une bonne présence de vers de terre et un travail du sol simplifié », telle est la conclusion lancée par les BTS APV du CFA de Caulnes, après l’analyse biologique du sol dans quatre parcelles. Pour cela, ils ont enterré en novembre des slips en coton à 10-15 cm de profondeur. En mars, ils viennent de les déterrer. Chacun peut faire pour évaluer ses sols « Des méthodes d’analyse des propriétés physiques et chimiques du sol sont connues et nombreuses (profil de sol, test bêche, tests tarières, plantes bio indicatrices, analyses physico-chimiques…) mais peu d’éléments existent pour étudier la vie du sol. Pour l’instant, l’étude des propriétés biologiques des sols est réalisée via les comptages de vers de terre », explique Vincent Bouvier, formateur d’agronomie au CFA de Caulnes. Alors quoi de plus visuel que la dégradation d’un slip dans le temps pour voir l’effet de ces vers de terre et micro-organismes invisibles à l’œil nu dans le sol ? « C’est un test amusant, très visuel et peu coûteux. Un test que tout un chacun peut faire pour évaluer ses sols… », témoignent les apprentis. La parcelle en travail simplifié (5 cm de profondeur maximum) depuis 25 ans montre la plus forte activité biologique du sol avec environ 280 vers/m2. Ensuite c’est la parcelle cultivée, après une prairie de 5 ans – et donc un temps de repos significatif – qui a les slips les plus dégradés mais aussi peu de vers de terre (environ 100 vers/m2). La dégradation non liée au nombre de vers Une présence de vers de terre qui n’est pas…
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