Les banches achetées en 2010 pour la construction du bâtiment pour la mise aux normes bien-être des truies ont depuis servi pour de la rénovation de porcheries ainsi que pour le chantier de création d’une unité de méthanisation. « Depuis la création du Gaec en 1963, l’autoconstruction a toujours été dans la stratégie de l’exploitation lorsque c’était possible », indique Frédéric Page, un des deux associés du Gaec de l’Union à Pommerit-le-Vicomte, une exploitation porcine qui compte aujourd’hui 8 salariés. En 2010, les vieilles banches sont remplacées par des neuves pour effectuer la mise aux normes bien-être des truies qui exige la construction d’un bâtiment neuf. Ils anticipaient aussi des rénovations à venir sur certains bâtiments d’élevage. « Ces banches étaient plus simples à monter, moins gourmandes en main-d’œuvre et il nous était possible de construire des murs plus hauts », précise Frédéric Page. Les associés ont acheté des banches qui permettent de recevoir l’équivalent d’une toupie de 6,5 m3 de béton. Cela représente un mur de 13 m de longueur sur 2,6 m de hauteur et 20 cm d’épaisseur. [caption id= »attachment_54126″ align= »aligncenter » width= »720″] Frédéric Page à côté d’un mur amovible fabriqué avec des blocs de béton empilables.[/caption] Une grue de 22 m pour manipuler les banches Selon l’agriculteur, les banches sont vite rentabilisées. « Ici, nous avons 2 salariés qui sont dédiés aux cultures et ils ont du temps de disponible hors saison pour réaliser des travaux de maçonnerie. Le béton nous coûte autour de 110 €/m3 sans la ferraille. Si nous faisions intervenir une entreprise extérieure, nous sommes sur de l’ordre d’un coefficient 5 par rapport à ce prix d’achat du béton. » Il y a 3 ans lors du début du chantier de construction de l’unité de méthanisation, les associés ont décidé d’acheter une grue de manipulation de 22 m de marque Potain d’occasion. Les banches qui font 40 kg…
Des banches pour de l’auto-construction sur l’exploitation