Après les prises de position respectives de la FNSEA, des éleveurs des massifs et de certaines associations spécialisées, la FRSEA et les JA de Bretagne ont publié, dans une tribune parue le 30 mars, leur propre position sur la déclinaison française de la future Pac (PSN), ajoutant une nouvelle nuance dans le positionnement public du syndicalisme majoritaire. Principal marqueur des Bretons : le paiement redistributif, qu’ils souhaitent porter à 20 % du premier pilier, conformément à la position nationale des JA, mais en divergence avec la FNSEA (maintien à 10 %). Une position qui ne marque « pas d’opposition » avec la Rue de la Baume, indique-t-on à la FRSEA Bretagne. Les fédérations bretonnes plaident également pour un maintien de l’enveloppe des aides couplées « notamment sur la partie animale », là où la FNSEA avait simplement demandé de « conserver des enveloppes significatives ». Au sein de ces aides couplées animales, elles demandent à revoir « la répartition pour redynamiser en France la filière d’engraissement commune aux productions laitière et viande bovine ». Elles demandent par ailleurs un renforcement de la part dédiée à l’installation dans l’enveloppe du 2d pilier, et plaident pour un maintien de l’outil MAEC. Ils demandent enfin que l’enveloppe dédiée à l’éco-régime soit limitée à 15 %, quand le plancher réglementaire est plutôt attendu autour de 25 %.
La FRSEA et les JA prennent une position discordante