Non obligatoire en France y compris pour les mouvements d’animaux, la vaccination contre la FCO s’inscrit dans les conditions officielles sanitaires d’échanges à l’export de la nouvelle LSA en Europe. Mais certaines catégories d’animaux destinés à la vente ne sont pas concernées. La Loi de santé animale (LSA) entrera en vigueur le 21 avril 2021 précisant un cadre nouveau de gestion des maladies en Europe et redéfinissant, au passage, les modalités sanitaires du commerce des bovins entre la France et les pays voisins. Les cheptels totalement vaccinés sont rares « D’une manière générale, les animaux destinés à l’export doivent suivre un protocole vaccinal contre les sérotypes 4 et 8 de la FCO. Dans la pratique, il s’agit de deux injections à trois semaines d’intervalle précédant un délai d’attente de 60 jours. En termes de timing, cela réclame de s’y prendre un peu à l’avance avant la vente », éclaire Grégoire Kuntz, vétérinaire référent pour les maladies réglementées et émergentes à GDS Bretagne. Mais l’inquiétude principale concerne les animaux trop jeunes pour recevoir le vaccin (avant l’âge de 90 jours) et destinés aux marchés historiques espagnol et italien qui absorbent autour de 15 % des veaux français. « Si toutes les femelles du troupeau sont vaccinées contre la FCO, leur progéniture peut partir sans modalité particulière. Mais sur le terrain, ce cas de figure reste rare », précise Thierry Le Fahler, responsable opérationnel des actions de veille et de maîtrise sanitaires à GDS Bretagne. Désinsectisation et test PCR pour les veaux La note de service de la DGAL du 24 mars dernier est venue « clarifier les conditions d’exportation vis-à-vis de la FCO » notamment pour l’approvisionnement des filières veaux de boucherie étrangères. « Le message essentiel à retenir est qu’il y a toujours possibilité de faire partir de jeunes animaux vers l’Espagne ou l’Italie sans passer forcément par la vaccination…
L’export de veaux reste possible sans vaccin FCO