La vaccination est un outil de gestion de l’iléite qui permet une réduction de l’usage des antibiotiques. Exemple dans un élevage breton de 550 truies. « Les problèmes, dans cet élevage conduit en 10 bandes, sevrage à 21 jours, ont débuté il y a cinq ans », indique Fabien Larcher, vétérinaire Chêne Vert Conseil, intervenant en ligne lors d’un forum organisé par MSD Santé Animale. « Dans les trois semaines après le sevrage, les porcs, pourtant traités à la tylosine via l’aliment 2e âge, étaient blancs et avaient de la diarrhée ». Les animaux s’avèrent positifs au circovirus de type 2 et au Lawsonia intracellularis (iléite). « Une vaccination contre le circovirus et des mesures renforcées de biosécurité interne sont mises en place (protocole de lavage désinfection revu) ». Les diarrhées et les pertes ont diminué, à tel point qu’entre 2016 et 2018, l’éleveur cesse les traitements à base d’antibiotiques, incorporés aux aliments 1er et 2e âge. À la fin de cette période, des travaux d’agrandissement (engraissements) et de restructuration de l’élevage sont entrepris. « La marche en avant a été désorganisée et la densité dans les salles s’est accrue à la mise en engraissement ». Effet des antibiotiques Au premier semestre 2019, l’éleveur s’inquiète en raison de la baisse des poids de carcasse. « Un passage de grippe a affecté l’élevage en février ; nous avons ensuite diagnostiqué des co-infections. Les performances en PS sont en baisse : 26 kg à 70 jours, soit 462 g en GMQ 8-30. Les pertes sont maîtrisées. Nous avions des doutes sur l’impact de Lawsonia en PS ; nous avons décidé de remettre un traitement à la tylosine et à la tivalosine via l’aliment 1er âge et seulement à la tylosine de 35 à 49 jours via l’aliment 2e âge ». Les premières bandes traitées affichent un gain de 3 à 4 kg de poids en…
L’iléite, dès le post-sevrage