Des parcelles ont été semées en maïs dès la fin mars. Ces semis précoces sous plastique permettent de récolter tôt et dans de bonnes conditions. La campagne d’implantation des cultures de printemps est lancée. Sur le territoire de Carhaix, les premiers semis de maïs ont été réalisés dès le mercredi 24 mars, grâce au procédé Samco. « Les maïs sont semés dès qu’une fenêtre de beau temps est prévue, afin de bien chauffer l’environnement de la graine », témoigne un agriculteur habitué à semer 40 ha en utilisant ce plastique et 20 ha en sol nu. Sous la bâche de 8 microns, des indices de précocité élevés pour ce secteur du Centre-Finistère, avec des valeurs allant de 450 à 480. Le producteur apprécie ces semis précoces favorables à une récolte en grain dès le 20 octobre, permettant des battages dans de bonnes conditions, qui évitent les risquent de développement de mycotoxines. « Je vise l’autonomie, avec des bons rendements sur des maïs de qualité ». Les années passées, les rendements atteignaient une moyenne de 120 quintaux secs ; les grains récoltés affichaient 20 % d’humidité. Privilégier les dentés Pas de craintes particulières chez ce producteur de porcs concernant les risques de gel sur les plantules. « Entre le 10 avril et le 10 mai, les sommes de températures sont importantes. Les cultures atteignent le stade 8 feuilles dès le mois de juin. C’est à ce moment que l’apex monte dans la tige et que le maïs est à un stade sensible, or les risques de gelées sont quasi nulles à ce moment de l’année ». La floraison est observée quelques jours plus tard, avant juillet. Pour ses semis en sol nu, la densité choisie est de « 75 000 pieds / ha. À des densités plus élevées, les plantes vont émettre beaucoup plus de feuilles et se concurrencer entre elles. Ici, le maïs fera un…
Maïs : Lancement des chantiers de semis