Sur certains secteurs les ravageurs s’attaquent aux parcelles de maïs dès le semis. Aussitôt les dégâts constatés, il faut prendre contact avec le détenteur du droit de chasse. Avec les semis de maïs qui démarrent c’est aussi le début des inquiétudes sur les éventuels dégâts que peuvent causer les nuisibles. Dès l’observation des premiers dégâts, il faut commencer par prendre contact avec le détenteur du droit de chasse. Dans la situation où les terrains ne sont pas gérés par une association de chasse, il faut appeler la fédération de chasse de son département. Un dossier est alors ouvert, et va être transmis à la DDTM du département. Parallèlement, le lieutenant de louveterie du secteur va être missionné. Il intervient rapidement, pour constater les dégâts, échanger avec l’agriculteur et les autres interlocuteurs locaux. Le Louvetier privilégie le dialogue sans prendre parti, afin de proposer la solution la plus adéquate. L’arrêt des dégâts restant l’objectif premier. La battue en dernière solution Suite à son déplacement, le lieutenant de louveterie rédige un rapport à destination de la DDTM. Il est transmis afin de demander un arrêté préfectoral, si c’est jugé nécessaire, et surtout si aucune autre méthode n’est possible comme l’installation d’une clôture électrifiée par exemple. Une battue d’effarouchement ou de destruction est alors mise en place. Avec un arrêté et en association avec l’autorité locale, il est possible d’intervenir sur l’ensemble du territoire. Ce processus est valable pour n’importe quelle espèce sous réserve que sa chasse soit impossible. Aujourd’hui, les deux tiers des interventions des lieutenants de louveterie se font au printemps, lors des semis de maïs. Selon la consultation publique du 04/2021 sur les Côtes d’Armor, 47 interventions sur 66 opérations ont été engagées du 1er avril au 15 juin 2020. Les dégâts peuvent aussi déboucher sur des indemnisations après une estimation de…
Que faire en cas de dégâts sur mes cultures ?