En intégrant le désherbage mécanique dans son programme, au moins au stade prélevée du maïs, l’intervention chimique se fera pour du rattrapage en réduisant les doses. « Le maïs est une plante qui supporte mal la concurrence des adventices dans les premières semaines de son cycle et réclame un désherbage efficace. La culture se prête assez bien aux opérations de désherbage mécanique qui peuvent être réalisées en prélevée, en post-levée au stade 2 à 6 feuilles et en rattrapage entre 6 et 12 feuilles », a expliqué Claire Poyac, conseillère agronomie à la Chambre d’agriculture, lors d’une réunion bout de champ à L’Hermitage-Lorge le 16 avril. La herse étrille, la houe rotative et la roto étrille sont des outils utilisés pour désherber mécaniquement en plein. La bineuse est nécessaire pour intervenir en inter-rang. Viser une levée rapide La réussite du désherbage mécanique du maïs repose sur 3 piliers. Le premier est d’avoir une pression adventice la plus faible possible. Pour y parvenir il faut que le précédent cultural soit favorable. « Cela passe par une rotation longue ou un précédent prairie qui limite la présence de mauvaises herbes dans la culture », précise Claire Poyac. Le travail du sol et la réalisation de faux semis vont participer à limiter les adventices et faciliter des lits de semence homogènes pour garantir des levées homogènes. Le deuxième pilier est d’obtenir une croissance rapide et homogène du maïs. « Il faut privilégier un semis tardif dans une terre réchauffée pour une levée plus rapide. La température du sol doit être à 8-10 °C à 5 cm de profondeur. On se situe souvent autour du 10 mai. Il est important de semer plus dense de l’ordre de 10 % soit à 100 000 graines/ ha au minimum. Cela doit permettre de compenser les pertes de pieds causés par les outils mécaniques. » Bien rappuyer pour des…
Réduire les phytos en intégrant du désherbage mécanique