Nicole Lucas s’est installée en 2005 sur la ferme familiale à Berné (56), suivie de son mari Pierre-Dominique en 2015. Un an plus tard, ils démarrent la conversion bio ainsi que la transition vers un système herbager avec un double objectif en ligne de mire : être autonome et se dégager du temps en famille. À l’installation de Pierre-Dominique Lucas, le couple avait deux choix pour assurer leurs revenus : augmenter la taille du troupeau (et par conséquent la charge de travail) ou passer en bio et augmenter la valeur ajoutée. Le choix s’est rapidement orienté vers la 2e option afin de conserver une charge de travail acceptable, et surtout du temps pour leurs 3 enfants. Le choix d’une stratégie gagnante « La transition vers le système herbager a alors fait sens pour nous afin d’être le plus économes et autonomes possible », explique Nicole Lucas. Avec son mari, ils ont par ailleurs choisi de grouper les vêlages afin de valoriser au maximum l’herbe disponible au printemps et à l’automne. Ainsi, pour le couple, un système sécurisé, simple à conduire et rentable est la clé de l’autonomie. Et en 2016, fatigués de porter des seaux de lait, ils ont « formé » 5 vaches nourrices, gagnant ainsi en confort et en temps de travail. La ferme compte aujourd’hui 83 ha répartis sur 4 sites dont 2 pour le pâturage : 25 ha de prairies au pied des bâtiments, divisées en paddocks de 50 à 70 ares pour la nuit, et 27 ha à 1 km (accessibles par un boviduc et des chemins) découpés en paddocks de 2 ha. Les 2 autres sites sont à 3 et 4 km et les parcelles sont destinées aux cultures et à la fauche. Au menu : de l’herbe… et des arbres « Les paddocks ont été dimensionnés en s’appuyant sur la référence de 1 are/vache/jour afin de maximiser le…

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