L’élevage Quenet (35) sera présent à la vente de reproducteurs inter-races organisée le 8 avril au Mol par les syndicats bretons de races blonde d’Aquitaine, charolaise et limousine. Une première en Bretagne. « Nous avons participé aux deux dernières éditons de la vente de reproducteurs rassemblant plusieurs races à Châteaubriant. J’avais trouvé cette initiative très sympathique, pleine de dynamisme », précise Olivier Quenet, éleveur basé à Trévérien (35) travaillant avec sa femme Lydie, son fils Pierre et un salarié. Sur une SAU de 100 ha, l’exploitation dispose d’un atelier bovin naisseur-engraisseur basé sur 65 mères limousines et un atelier de 200 truies naisseur-engraisseur. Un mâle acheté en Corrèze il y a 3 ans Le 8 avril, les éleveurs vont proposer deux mâles à la vente aux enchères de Guerlesquin : Niçois (lignée d’Élite) âgé de 3,5 ans et Pluto, 18 mois. « J’avais acheté Niçois au Gaec Hilaire en Corrèze sous sa mère. C’est un taureau qui est présent depuis trois ans sur mon élevage. Il apporte du squelette, des vêlages faciles et beaucoup de douceur de caractère. » De son côté, Pluto est né d’une IA de Hermès sur une bonne mère de l’élevage vendue comme reproductrice. « Son point fort sera la facilité de vêlage, de bons bassins… » Les Limousines étaient arrivées sur l’élevage des parents d’Olivier Quenet en 1984. « J’ai toujours été attiré par l’élevage de bovins allaitants », souligne l’agriculteur qui s’est installé en 1991. L’année suivante, il a débuté le contrôle de performances et les concours. Il a adhéré au herd-book limousin en 1996. « Aujourd’hui, nous orientons l’élevage vers davantage de mixité, du grand format mais avec de l’épaisseur. » Une part d’IA de 15 à 20 % est réalisée chaque année et deux taureaux sont généralement présents sur l’élevage : un pour les vaches et un pour les génisses. « Les taureaux peuvent être achetés à…
Vingt-trois reproducteurs en vente à Guerlesquin