Volaille : Le parc bâtiment évolue positivement

graphique volaille - Illustration Volaille : Le parc bâtiment évolue positivement
La surfacedu parc bâtiment volaille progresse de 0,6 % par an. Mais ce chiffre cache des disparités entre régions, productions et modes d’élevage.

L’Itavi a sorti récemment son enquête bâtiment 2020 sur l’évolution du parc en 2019. Depuis 2010, la surface de poulaillers ne cesse de croître de l’ordre de 0,6 % par an. Après une évolution de + 0,2 % en 2018, le parc a de nouveau progressé de 0,4 % en 2019 au niveau national. Mais ces chiffres cachent des variations entre les régions : la Nouvelle Aquitaine progresse de 2,8 % et l’Auvergne Rhône-Alpes de 1,2 % ; les Pays de la Loire perdent 0,8 % et la Bretagne est en recul de 0,2 %.

Le standard à la baisse

Ce bilan globalement favorable cache aussi des disparités selon les espèces et le mode de production. Par exemple, le parc bâtiment Label Rouge et biologique affiche un taux de construction en forte progression de + 3,4 % en 2018 et de + 3,8 % en 2019 et un taux de destruction en légère hausse de 1,8 % en 2019. Depuis un peu plus de 10 ans maintenant, le taux de construction de poulaillers standard et certifiés est resté faible mais positif. Ce n’est plus le cas depuis 2 ans, après un recul net de 1 % en 2018, le ratio construction/destruction s’effrite de 0,5 % sur l’année 2019. De son côté, le parc en canard à rôtir n’est toujours pas sur une dynamique positive. Le taux de destruction de 4,1 % s’équilibre avec un taux de construction de 4,1 %. Par contre les rénovations sont en forte croissance à 11,4 % en 2019. 


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