Adapté à tous les terrains et toutes les espèces

dd8617.hr - Illustration Adapté à tous les terrains et toutes les espèces
Le fourrage est soulevé grâce aux nombreuses dents.
Certains andaineurs ne ratissent pas le sol mais soulèvent le fourrage afin de ne pas entraîner de cailloux ou d’impuretés. C’est le cas de l’outil développé par Elho.

L’andaineur Elho V-Twin 750 importé par Jeulin et appartenant à Hervé Harnois de Rohan (56) s’adapte à tous types de fourrages. Utilisé sur les 30 ha de luzerne que compte la ferme laitière, l’outil convient aussi pour la mise en andain des RGH et RGI. Sur luzerne, le producteur apprécie de pouvoir augmenter la plage de travail, avant que la végétation ne sèche et que les feuilles riches en matière azotée ne restent au sol. « On peut travailler plus longtemps et jusqu’à 11 h, ensuite c’est trop tard ».

Le fourrage soulevé

Le ramassage des fourrages est efficace, « il ne reste rien en surface sans pour autant ramener de cailloux ou de terre ». L’andaineur travaille aussi très bien dans les champs en pente ou en présence de buttes, avec une largeur d’action modifiable de 3 à 8 m. Le suivi du sol régulier est rendu possible par le système de suspension nommé Hydrobalance, qui assure une pression minimale sur le terrain. La taille de l’andain est également ajustable, pour s’adapter aux volumes de produits.

[caption id= »attachment_55290″ align= »aligncenter » width= »720″]dd8618.hr Le système Hydrobalance s’adapte aux pentes du terrain.[/caption]

Le V-Twin développé par Elho soulève l’herbe du sol grâce à 2 moteurs hydrauliques qui actionnent 7 barres porte dents. Chacune de ces barres possède 46 dents recouvertes de matière caoutchouc. Ainsi et avant que l’herbe déplacée par une dent ne retombe sur le sol, « elle est reprise par la dent suivante et soulevée à nouveau sans aucun contact avec le sol », explique le constructeur. Résultat : « Une réduction de 70 % des spores butyriques présente dans le fourrage lors du ramassage », selon une étude menée en Finlande.

Végétaux semés en pur

Dans les parcelles de fauche d’Hervé Harnois, les semis en pur sont préférés. « Les mélanges sont à adapter au type de sol, je préfère une seule espèce par champ ». Les ray-grass hybrides ne sont ici pas complémentés de trèfles violets, « plus difficiles à sécher ». Les dérobées de RGI semées avant maïs suivent le même principe.
Pour allonger la période d’exploitation du fourrage, un sursemis est pratiqué à l’automne, « à la fin de la période chaude, avec 15 kg de RGH semé directement ». Cette période post-estivale est propice à l’implantation et à une bonne installation avant l’hiver.


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