Une enquête de la MSA d’Armorique et de la Chambre régionale d’agriculture s’est intéressée aux pratiques actuelles de distribution du lait aux veaux dans les élevages bretons, en se penchant notamment sur la perception de la pénibilité de cette tâche quotidienne et le recours au taxi lait pour la faciliter. Afin d’accompagner au mieux les démarches d’amélioration des conditions de travail, le service Prévention des risques professionnels de la MSA d’Armorique, en partenariat avec la Chambre d’agriculture de Bretagne, a lancé une étude sur les modalités de collecte, de transfert et de distribution de lait aux veaux. Pour disposer de données objectives, une enquête a été adressée l’été dernier à l’ensemble des éleveurs bretons via un questionnaire web. Les 260 réponses obtenues sont considérées représentatives des exploitations de la région : un atelier comptant entre 1 et 2 équivalents temps plein (ETP), conduisant un cheptel compris entre 50 et 100 vaches, livrant un volume annuel proche de la moyenne bretonne de 544 000  L de lait et opérant en salle de traite traditionnelle (pose manuelle pour plus de 82 % des cas).      La distribution de lait est une tâche appréciée Concernant leurs pratiques en phase lactée, près de 80 % des répondants effectuent 14 distributions de lait aux veaux par semaine. 17 % optent pour 7 buvées hebdomadaires et 3 % se limitent à 6 buvées hebdomadaires. La majorité des enquêtés, soit 57 % d’entre eux, donnent du lait entier aux jeunes animaux. 15 % ont adopté la poudre de lait. Alors que 25 % travaillent avec les deux types d’aliment. Enfin, 7 % des éleveurs distribuent du lait yaourt.    Dans les trois quarts des situations, l’apport du lait est réalisé manuellement (pots à lait et / ou seaux). Mais le taxi lait, de plus en plus utilisé dans les élevages bretons, concerne 25 % des cas. Globalement, cette…

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