Chaque année, Sébastien Guillaume, de l’EARL du Bois Courtel à Plumieux (22), stocke plus de 450 bottes enrubannées. L’expérience lui a appris à faucher régulièrement et précocement. « Je ne fais pas du tout d’ensilage d’herbe. Que de l’enrubannage », démarre Sébastien Guillaume, producteur de lait à Plumieux (22). Chaque année, plus de 450 bottes sont ainsi emballées et stockées pour nourrir les 65 laitières et la suite. « Ce choix m’a évité de couler du béton pour créer des silos. Et surtout, l’enrubannage est la solution idéale pour récolter dès qu’une parcelle atteint le bon stade. » De petits chantiers de fauche réguliers Le Costarmoricain veut offrir à son troupeau la meilleure qualité de fourrage possible. « On a toujours tendance à couper l’herbe trop tard. Ce n’est pas la quantité qui m’intéresse : je cherche à ramasser une herbe jeune, tendre, appétente et riche en protéines. Quand 2 ou 3 ha arrivent à maturité et qu’une fenêtre météo favorable de 3 jours est annoncée, je n’hésite pas une seconde, je fauche… » La récolte démarre généralement début mars par la première coupe de RGI en interculture (2e coupe début mai) entre moisson de céréale et implantation de flageolets. Elle se termine en cours d’automne, entre fin septembre et novembre selon l’année. En intervenant très régulièrement, les chantiers de plus de 5 ha sont rares sur l’exploitation. Avant de sortir la barre de coupe, Sébastien Guillaume n’oublie jamais, la veille, de prévenir l’entreprise de travaux agricoles Boschet de Ménéac (56). « Cette habitude arrange tout le monde. C’est plus simple pour le chauffeur de prévoir l’intervention pour enrubanner au planning. Généralement, il vient 48 heures plus tard. » En pleine pousse, il arrive que l’ETA passe toutes les semaines avec sa presse enrubanneuse. En fonction des conditions, l’éleveur sort ou non sa faneuse au préalable. « Le chauffeur connaît les parcelles….
Enrubanner une herbe tendre et riche