L’objectif de la protection contre les maladies des céréales est de conserver les 2 dernières feuilles saines le plus longtemps possible. Pour y arriver, un premier traitement a pu être fait à partir du stade 2 nœuds en cas de présence de rouille jaune ou de pression septoriose précoce dans le cas de variétés sensibles.
Sans intervention jusqu’à présent, le traitement doit être fait au stade DFE (dernière feuille étalée) pour assurer la protection de l’ensemble des feuilles. À partir de ce stade, il n’y a plus de raison d’attendre pour intervenir. La maladie visée est surtout la septoriose, maladie principale du blé en Bretagne.
Plusieurs situations peuvent se présenter pour assurer la protection de la culture, pour laquelle aucune alternative au traitement chimique n’existe à ce stade. Le risque fusariose est à prendre en compte dans le cas d’un précédent maïs grain avec cannes non enfouies, de variétés sensibles et d’une valorisation pour l’alimentation porcine (risque mycotoxines).
Pour un blé à 14 €/q, investir au-delà de 80 €/ha/an de produits fongicides n’est pas rentable économiquement. Pour une nuisibilité des maladies de 15 à 20 q/ha et un prix de vente du blé de 14 à 16 €/q, la dépense maxi devrait se situer entre 60 et 80 €/ha.
Dans tous les cas, consulter les Bulletins de santé du végétal, hebdomadaires (sur www.bretagne.synagri.com) pour suivre l’évolution de la septoriose.
Source : Chambre d’agriculture