Les mélanges de colza fourrager, de RGI et de trèfles, semés en dérobée après moisson, sont distribués à l’auge en automne, voire au printemps. Sept à huit tonnes sont ainsi récoltées par hectare. Le siège de l’exploitation de 75 hectares de Pascal Avenier est situé en zone relativement urbanisée. Une quinzaine d’hectares sont accessibles aux 60 laitières. D’autres parcelles sont proches mais leur accès est difficile (routes et canal de Nantes à Brest). Les ensilages de maïs et d’herbe sont à la base de l’alimentation. En été, la ration est composée de 10 kg de matière sèche de maïs, d’ensilages de méteil* ou d’herbe (5 kg), en complément du pâturage et de 2,5 kg de tourteau de soja. « À l’automne, la part de maïs reste identique, l’ensilage d’herbe et le soja descendent à 2 kg chacun. Le colza fourrager, semé en dérobée, assure le complément, grâce à l’affouragement en vert ». Colza à l’automne Treize hectares de dérobées (mélange de 6 kg de colza, 10 kg de RGI et 2 kg trèfle blanc) sont semés fin juillet, après déchaumage des céréales. « Je récolte le colza en automne, à l’autochargeuse, même le dimanche. Il faut 20 minutes en moyenne, entre la fauche et la distribution ». Entre 3 et 4 tonnes (MS), par hectare, sont ainsi distribuées à l’auge sur la période de septembre à décembre. La repousse d’herbe et de trèfles est récoltée au printemps (affouragement en vert ou pâturage). Là encore, la dérobée procure près de 3 tonnes de fourrage à l’hectare. Les 20 tonnes de fumier et les 20 m3 de digestat, épandus par hectare avant les semis, permettent d’assurer une telle production. La dérobée est détruite au printemps pour implanter une culture de maïs. « Avant d’acheter l’autochargeuse d’occasion de 28 m3 en 2016 (25 000 €), j’implantais aussi une dérobée (RGI-trèfle) mais elle était bien moins valorisée par un…
L’autochargeuse optimise les dérobées