Une fois implanté le miscanthus est une culture qui ne nécessite que peu d’interventions mis à part la récolte. Un argument fort qui incite les agriculteurs à s’y intéresser sérieusement. Le miscanthus est une culture qui intéresse de plus en plus d’agriculteurs bretons, pour preuve ils étaient une trentaine à participer à la demi-journée technique organisée par la Chambre d’agriculture le 7 mai à Merléac dans des parcelles appartenant à Benoît Le Helloco. Sur cette exploitation, spécialisée en volaille de chair, la première parcelle de miscanthus a été plantée en 2007. « Aujourd’hui nous en avons 13 ha et je vais en mettre 3 ha supplémentaires cette année. J’utilise le miscanthus comme litière dans mes poulaillers », indique Benoît Le Helloco. Implanté pour au moins 20 ans « Le miscanthus est une graminée rhizomateuse pérenne ayant un potentiel de production de biomasse important. Elle forme de nouvelles tiges tous les ans à la sortie de l’hiver qui peuvent atteindre jusqu’à 4 m de hauteur », décrit Laurent Somer, conseiller énergie climat à la Chambre d’agriculture. Le choix des parcelles est important car la culture est implantée pour au moins 20 ans. La plus vieille plantation en Europe daterait de 1995 et les rendements sont toujours très bons. « Le miscanthus s’adapte à de nombreux types de sols. Il faut tout de même privilégier les sols profonds et éviter les terres hydromorphes ou séchantes. Avec une récolte qui se fait souvent en mars, la portance de la parcelle à cette période est un élément important à prendre en compte », précise Laurent Somer. Un coût d’implantation de 3 000 €/ha La plantation des rhizomes de miscanthus se fait avril et mai avec un matériel spécifique ou une planteuse maraîchère type planteuse à chou ou pomme de terre. Le coût pour implanter cette culture est de l’ordre de…
Le miscanthus se développe en Bretagne