Les associés du Gaec Normande Espace, à La Bazouge-du-Désert (35), ont fait le choix d’un roto de 32 places pour pouvoir traire leurs 230 laitières à une personne, sans rogner sur le confort. Ils disposent aussi d’une cage de post-trempage automatisée et d’une porte de tri en sortie. Situé à la Bazouge- du-Désert (35), le Gaec Normande Espace est né de la fusion de deux exploitations voisines en Normandes et Prim’Holstein en 2018. L’exploitation compte aujourd’hui 230 vaches laitières pour une production de 1,5 million L de lait sur une SAU de 215 ha dont 80 ha directement accessibles au pâturage. Alors qu’un nouvel investissement de traite était nécessaire, les quatre associés (Gwenaël Gobbé, Thomas Denoual, André Royer et Véronique Guérin) ont fait le choix d’un roto GEA de 32 places avec traite par l’extérieur. Expérience du roto en Nouvelle-Zélande « Notre objectif était de pouvoir traire à une personne tout en ayant un maximum de confort de traite, même si le matin nous trayons encore souvent à deux », cadrent Gwenaël Gobbé, 46 ans, et Thomas Denoual, 32 ans. Dans quelques années, leurs deux associés seront en retraite et l’exploitation devrait fonctionner avec trois UTH. Pendant 1,5 an, les éleveurs ont étudié plusieurs pistes sauf celle du robot. « Nous avons deux stabulations : une en logettes paillées pour les vaches en début de lactation et une en aire paillée pour les “fin de lactation” : il nous aurait fallu 4 robots. Et nous souhaitons maintenir une forte part de pâturage. » Une salle de traite simple équipement 2 x 25 postes a été envisagée au départ, mais « il fallait deux trayeurs. La longueur de l’installation aurait été de 25 m environ, cela représente beaucoup de pas… » Thomas Denoual avait déjà testé le roto lors d’une expérience en Nouvelle-Zélande. « Un système que je trouvais efficace avec un coût raisonnable… »…
Traire seul jusqu’à 160 vaches à l’heure