Le syndicat régional charolais organise une journée technique sur l’élevage naisseur-engraisseur de Thierry Thomas à Berrien (29). L’autonomie n’empêche pas d’excellents résultats techniques. Sur sa SAU de 90 ha, Thierry Thomas cultive l’autonomie de son troupeau de 60 mères et la suite. Il récolte environ 16 ha de maïs en ensilage, 7 ha d’orge (dont une partie est autoconsommée par les taurillons) et le reste est en herbe. « Du RGA-trèfle blanc sur les pâtures et du RGH-trèfles pour les prairies de fauche », indique-t-il. Les veaux sont élevés sans aliment. « Ils mangent la même chose que leur mère et sont sevrés à 8-9 mois. La ration hivernale des vaches est constituée de 50 % d’ensilage de maïs et de 50 % d’ensilage d’herbe avec des minéraux spéciaux vaches allaitantes. En pâture, je leur mets du minéral enrichi en magnésium. Les réformes ne reçoivent pas d’orge, juste de l’ensilage de maïs et d’herbe. » 100 % d’IA sur l’élevage « J’achète de la paille et un peu de correcteur azoté, uniquement pour apprivoiser les génisses, à hauteur de 500 g/j/animal. Je les attire vers moi avec un peu d’aliment en bâtiment ou à l’extérieur, c’est comme des bonbons pour elles. » Basée sur des fourrages de qualité, l’alimentation permet d’obtenir du poids de carcasse, un bon classement et de la réussite en reproduction, conduite à 100 % en IA. En moyenne sur le troupeau, 1,32 paillette est utilisée par IA fécondante. « Mes vaches sont stressées le moins possible. Elles sont aussi sélectionnées sur la docilité », ajoute l’éleveur. « Les femelles qui ne sont pas gestantes entre le 1er décembre et début avril ne sont pas gardées. Je n’ai plus de taureau depuis 2 ans. » Pour des vêlages qui se déroulent bien (de septembre à mi-décembre), l’éleveur a mis en place une autre technique. « Je les rentre en…
Un élevage autonome et performant à découvrir