Une année pour faire mûrir son projet

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Avant de s’installer, Carole Trubert, qui a un projet en vente directe en porc à Pacé (35), a pris le temps d’une pause formative pour acquérir des compétences en gestion et en découpe en boucherie.

Carole Trubert et Yannis Saluden ont opté pour une formation professionnalisante d’Agri-manager en apprentissage, avant leur installation en agriculture à court ou moyen terme. Après avoir vendu des conteneurs de poudre de lait en Chine, depuis la Floride, et organisé la vente de légumes surgelés de Turquie vers San Fransciso, Carole Trubert, passionnée par l’agroalimentaire, l’international et les USA, a décidé de revenir aux sources. Une réflexion entamée il y a deux ans, menant à un changement brutal de cap confirmé durant le premier confinement en avril dernier, durant lequel elle a pu « rechausser les bottes à la ferme familiale » à Pacé (35). « Ce qui me motivait en début de carrière n’avait plus de sens à mes yeux », avoue-t-elle. Alors, sans regrets et ses besoins de rêves et de voyages assouvis, elle fait volte-face à ses missions à l’international pour se recentrer sur la production locale, le circuit-court sur la ferme de 170 ha où sont produits et transformés les produits issus de 160 truies en vente directe par 4 salariés et 3 associés… Acquérir une double compétence en un an Munie d’un bac +5 en commerce international agroalimentaire, elle souhaite acquérir, avant de s’installer, des compétences en boucherie et en gestion d’entreprise agricole. « Dans deux ans, après le départ en retraite de mes parents, je serai seule – avec mon frère installé depuis 6 ans – à la tête de l’exploitation. Je souhaite qu’en tant que chefs d’entreprise nous ayons les compétences pour faire nos propres choix de stratégie, des décisions que je ne veux pas déléguer car elles doivent être en phase avec notre vision de l’agriculture, nos valeurs… » Un souhait qu’elle a pu concrétiser en suivant la formation d’agri-manager (Licence professionnelle GOAA Gestion des organisations agricoles et agroalimentaires) en apprentissage chez deux éleveurs qui transforment et commercialisent 150 cochons…

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