Christophe Morel, de l’EARL La Ferme de la Touche à Amanlis (35), modifie ses périodes d’agnelage vers la fin mars/début avril pour limiter les coûts de production et le temps de travail avec l’allaitement des agneaux au pâturage. [caption id= »attachment_55271″ align= »alignright » width= »304″] Les blocs de pâturage sont délimités par 3 à 4 fils électriques.[/caption] « Depuis l’arrêt des marchés, au départ en retraite de ma mère, je n’ai plus besoin d’avoir des agnelages étalés toute l’année. Pour limiter et simplifier le travail par lots, je voudrais réduire cette période de mise bas sur une durée d’un mois, période qui corresponde avec la pousse de l’herbe », explique Christophe Morel. Car faucher pour affourager les brebis en bâtiment, c’est un non-sens pour cet éleveur de 250 brebis. Et depuis un an, alors que son organisme de producteurs Ter’Élevage lui a proposé de produire pour une nouvelle marque commerciale « agneau celte », avec une grille tarifaire fixe annuelle, il est conforté dans son idée de passer vers un système pâturant, pour limiter les coûts. Son objectif ? Fournir une herbe de qualité au printemps qui couvre les besoins de lactation des brebis sans recours à de la complémentation. Pour des contraintes techniques, les agneaux sont finis en bergerie. Un chargement instantané inférieur à 1 000 brebis/ha L’année dernière, les agnelages ont eu lieu début mai, au pâturage. « Tout s’est bien passé, il faut aller au-delà de ses craintes. Cela demande du suivi, mais pas plus qu’en bâtiment… », relativise l’éleveur. Cette année, 80 % des mises bas se sont déroulées du 20 mars à début avril. « J’aimerais que 100 % du cheptel mette bas début avril en 2022. » Le parcellaire groupé permet d’exploiter les 20 ha de jeunes prairies de RGA/TB ou RGA/TV, qui ont vocation à devenir permanentes. « Sont en prairies, les parcelles en bordure de haies, ce qui apporte…
Une lactation de printemps à l’herbe