Maïs, luzerne, ray-grass, trèfles, betterave, orge… La ration des vaches laitières est diversifiée sur la ferme de Jean-Jacques et Sandrine Pirot, de l’EARL La Hay de Sévigné à Torcé (35) . La moyenne d’étable se situe à 9 000 L avec des achats d’aliments maîtrisés en parallèle. Basés à Torcé, Jean-Jacques et Sandrine Pirot gèrent, aidés par un apprenti, un atelier d’environ 70 vaches laitières Prim’Holstein produisant 680 000 L avec des porcs à côté (360 places de post-sevrage et 900 d’engraissement). La SAU de 65 ha est composée de 25 ha de maïs, 7 ha d’orge (pour échange VL avec fabricant), 12 ha de blé (vendu), 5 ha de luzerne, 1,80 ha de betterave, 4 ha de mélange « spécial fauche » (RGH, fléole, trèfles violet, blanc géant, hybride et de Perse) et 10 ha de prairies pâturées. Vers moins de dérobées récoltées Actuellement, une quinzaine d’hectares de cultures dérobées en RGI – trèfles sont implantées entre céréales et maïs, « mais je vais diminuer ces surfaces et mettre des couverts végétaux non récoltés, phacélie ou avoine par exemple. L’objectif est de garder l’eau pour le maïs qui suit, les années devenant de plus en plus sèches. Par ailleurs, sur ces couverts avec un RGI qui pousse très vite, je ne vois pas beaucoup les trèfles », explique Jean-Jacques Pirot qui s’oriente plutôt vers des prairies de fauche RGH ou luzerne avec des trèfles, en place sur 3 à 5 ans, « qui donneront un fourrage de meilleure qualité. » Les pâtures sont quant à elles implantées pour 6 ans avec un mélange de RGA, fétuque des prés, fléole et des trèfles blanc, violet, hybride et de Perse. « Les 10 ha sont gérés en 11 paddocks sur lesquels les vaches restent de 2 à 4 jours. J’utilise un fil avant quand la pousse de l’herbe est importante. Les génisses sortent quand elles sont échographiées…
Une ration diversifiée et productive