Nicolas Rubin fait le choix de miser sur un système herbager. Il s’est équipé de façon à faciliter la gestion des paddocks, clôtures, eau et bétail. Nicolas Rubin a réalisé des investissements pour un système herbager pratique. « Je n’ai pas pensé à cet investissement quand je me suis installé il y a 12 ans derrière mes parents. Il y a 3-4 ans, j’ai décidé d’orienter la ferme vers un système herbager. Je suis parti d’une structure où les génisses ne sortaient pas du tout. La première étape a été de faire des clôtures et les sortir. Puis j’ai repris 13 ha directement accessibles et j’ai laissé 7 ha à un voisin. » Côté pâturage, il a fait des paddocks d’un jour pour éviter que les vaches pâturent les repousses. À chaque paddock mis en place, il a investi 200 € dans le matériel sans la clôture extérieure. À certaines périodes de l’année, on peut compter jusqu’à 80 paddocks. « En 2018, j’ai décidé de rendre accessibles 24 ha de l’autre côté de la route. » En 2019, la construction d’un boviduc est lancée. Cela représente un investissement total de 45 000 €, avec 40 000 € aidés à hauteur de 35 % de par la Région Bretagne. Il a réalisé il y a 3,5 ans 550 m de chemins avec l’aide du Conseil départemental. Auxquels se sont ajoutés 350 m réalisés en même temps que le boviduc. « À l’automne prochain, je compte réaliser 500 m supplémentaires. Quand on décide de passer 30-40 hectares en herbe, cela représente un investissement numéraire et en temps. Il ne faut pas hésiter à faire des devis et essayer deux ou trois modèles différents. Faut que ce soit pratique et solide. Je ne regrette pas ce choix, je m’y retrouve largement ». Avec le recul, je ferai plutôt des paddocks de 2-3 jours pour limiter l’investissement matériel et la…
Une transition herbagère