Les attentes évoluent, les bâtiments également
Même si la conjoncture n’incite pas à investir tant les montants de chantiers et les délais de livraison augmentent en ce moment – le surcoût sur un bâtiment neuf est estimé entre +10 et +15 % ; pour la rénovation, ce surcoût oscille entre +8 et +15 % – les éleveurs envisagent l’avenir à moyen et long terme. Les projets ne manquent pas, pour la mise à niveau des élevages, pour anticiper l’évolution des réglementations ou pour répondre aux exigences de tel ou tel cahier des charges. La durée moyenne de vie d’un bâtiment est de 20 à 25 ans ; mieux vaut se poser les bonnes questions. Sur le coût de l’investissement bien sûr mais aussi sur l’ergonomie et les normes réglementaires. La tendance est à la réalisation de bâtiments répondant aux normes de bien-être animal qui améliorent le confort physique et mental de l’éleveur. Dans les pages suivantes, des éleveurs et des techniciens s’expriment sur leurs choix de bâtiments gestantes, sur les maternités liberté ou, plus simplement, sur les nouveaux bâtiments d’engraissement. En investissant, tous veulent s’armer pour le futur et être encore dans les clous dans quelques années.
Au sommaire de ce dossier
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- Construction et rénovation de trois gestantes
- Deux types de cases, pas la même satisfaction
- Vers la fin des cages ?
- Plus de sevrés dans la nouvelle maternité
- Un engraissement semi-grand volume
- Stop aux coups de chaleur
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