La Chambre d’agriculture mise sur le conseil et la formation des agriculteurs pour développer le désherbage mécanique comme alternative à la réduction des produits phytosanitaires. [caption id= »attachment_55401″ align= »alignright » width= »266″] Semis du 11 mai avec un itinéraire technique prévu pour un désherbage mécanique avec faux-semis et roulage du sol.[/caption] « Avec ces deux parcelles, c’est un vrai cas d’école : la pratique du désherbage mécanique s’anticipe bien avant le semis », insiste David Meallet, responsable cultures à la station expérimentale de Kerguéhennec (Bignan, 56). Comme illustration, il montre une parcelle de maïs semée au 30 avril, où le travail du sol a été réalisé la semaine précédent le semis, sans faux-semis. Enherbée, elle a nécessité en ce début de semaine un passage de désherbineuse. À côté, une parcelle d’essai visant une réduction de 75 % de l’IFT a, quant à elle, été semée au 11 mai, à 6 cm de profondeur. « Elle a été labourée puis roulée mi-mars avant le passage d’un vibro-rouleau début avril. La fertilisation a été apportée fin avril, suivie de faux-semis pour l’enfouir », décrit-il. Trois jours avant le semis, le passage de herse étrille a permis de casser les filaments des adventices. Aujourd’hui, la parcelle est propre grâce à ce travail d’anticipation. « Le sol gras après les pluies ne permettrait pas aux outils de passer. Après réessuyage, un passage de herse étrille sera peut-être envisagé ». Des techniques en évolution constante L’itinéraire technique n’est pas le même selon la stratégie de désherbage choisie. Et si ce travail de préparation du sol peut paraître important, « il s’étale dans le temps et permet l’utilisation d’outils de grande largeur (vibro-rouleau de 6 m, rouleau de 8 m), avec des débits de chantiers importants et des tracteurs de petite puissance… », rappelle le formateur de la Chambre d’agriculture, qui met à profit son expérience pour aider les agriculteurs à franchir le…
Désherber au plus près du rang cultivé