La section laitière de la FDSEA a organisé une journée dédiée au Gaec Carmès à Louargat. En attente d’un prix revalorisé, les participants ont été attentifs à l’analyse des marchés. Mardi 15 juin, à l’occasion de la journée laitière de la FDSEA des Côtes d’Armor, l’analyse de la conjoncture laitière par Guillaume Bourges, secrétaire général du Cilouest, était attendue. Si les agriculteurs voient le prix de toutes les matières premières et matériaux flamber depuis des mois, le spécialiste a fait état de marchés laitiers globalement « dynamiques » à l’image des cours du beurre et de la poudre ces derniers mois ou du marché intérieur « porteur » marqué de la demande en lait liquide ou en fromages par exemple. Il a tout de même appelé à rester « vigilant » concernant la collecte qui colle aujourd’hui parfaitement à la demande. L’Ouest perd des vaches et des fermes Sur le 1er trimestre 2021, Guillaume Bourges a signalé le caractère offensif de certains pays concernant les volumes produits par rapport à la même période en 2020 : + 5 % pour la Nouvelle-Zélande, + 1 % pour l’Australie, + 2 % aux Etats-Unis… « L’Europe, elle, était en retrait, même si elle se rattrape sur avril-mai… – 2,5 % pour la France et – 0,4 % pour la Bretagne par rapport à 2019 sur les trois premiers de 2021. » Globalement, l’Allemagne, la France et les Pays-Bas sont plutôt « stables ». Mais on constate toujours une forte progression des collectes en Irlande, en Pologne ou en Italie. « Pour avoir un repère, l’Irlande produit aujourd’hui l’équivalent de la Bretagne et des Pays de la Loire », précise le spécialiste. « La filière française, en passant d’un régime de quota à un régime de contrats, a finalement eu peu de moyens de développement. Surtout, la tendace du cheptel laitier est à la baisse : on parle de 20 000 laitières en moins en…
Face aux charges qui enflent, le prix du lait doit monter