« Nous avons besoin de 125 millions dans le cadre de la nouvelle Pac », assure Michèle Boudoin, présidente de la FNO (éleveurs ovins, FNSEA), lors d’une conférence de presse le 17 juin. Le syndicat déplore les récents arbitrages du Gouvernement sur le Plan stratégique national (PSN) déclinant au niveau français la prochaine Politique agricole commune. « Nous ne pouvons pas perdre 3 millions d’euros par an. Il nous faut au minimum ce que les éleveurs ovins touchent aujourd’hui pour atteindre la souveraineté alimentaire et être en accord avec le plan de filière », alerte l’éleveuse. La FNO souhaite en effet « une aide ovine couplée forte ». « Toutes les brebis méritent la même aide ovine », plaide Michèle Boudoin, ajoutant à l’aide couplée une prime pour les signes de qualité, la productivité – c’est-à-dire « plus d’agneau par an et par brebis » –, les jeunes installés ou encore la prévision de mise sur le marché.
La FNO veut une aide ovine forte