Cédric Violant a investi en copropriété dans une herse étrille l’an passé et va bénéficier du récent achat d’une bineuse avec caméra par la Cuma de Larret. Cédric Violant, installé avec son père à Plourin (29), s’est engagé en agriculture biologique depuis le 1er septembre. « Nous avions déjà beaucoup d’herbe dans notre système. Alors pourquoi ne pas franchir le pas ? Nous souhaitions chercher une meilleure valorisation de notre travail, malgré le temps de travail et la technicité à acquérir », explique-t-il vendredi 11 juin, lors d’une journée dédiée au désherbage mécanique organisée par la Communauté de communes du pays de l’Iroise, la Chambre d’agriculture et la FDCuma sur une de ses parcelles. Un passage à l’aveugle inefficace cette année Une technicité à laquelle il s’initie depuis la dernière campagne de maïs, avec l’achat d’une herse étrille Carré de 9 mètres en co-propriété avec un de ses voisins. « L’année dernière, la saison était propice au désherbage mécanique, qui a bien fonctionné en prélevée. La herse a été passée 4 jours après le semis (12 mai) et repassée au stade 3 feuilles, avant un binage à 5/6 feuilles. La parcelle était assez propre, malgré un léger salissement en fin de cycle mais qui n’a pas pénalisé le rendement. » Cette année, le semis de maïs grain s’est déroulé le 5 mai, suivi de 10 mm de pluie. Un passage à l’aveugle a été réalisé le 10 mai, suivi de 30 mm de pluie le lendemain. « Mais, avec des températures fraîches, le maïs a mis 21 jours à lever. Une durée favorable à la germination des adventices… ». Un passage de herse étrille « délicat » a été passé à 2-3 feuilles à 3 km/h, une semaine avant. La semaine dernière, le maïs étant à 5-6 feuilles, la herse a été passée à 5,5 km/h, sur un réglage intermédiaire (agressivité). « Il était difficile d’intervenir avant. Résultat : les…
La force du collectif pour investir