Trois passages de herse et un buttage permettent de maîtriser le développement des adventices sur la culture de pomme de terre. Démonstration chez Étienne Richard, à Noyal-Pontivy (56). L’EARL Lis ar Parkou compte 150 hectares, dont 50 de prairies, des ateliers de pondeuses et de vaches allaitantes. La pomme de terre, qui revient tous les huit ans dans les rotations, constitue l’une des principales cultures de vente. Elle est implantée après une prairie de deux ans (RGH-trèfle violet) ou une céréale. « Sur cette parcelle, la prairie a été détruite au mois d’août par deux passages de canadien (pas de labour) », indique Étienne Richard, l’un des trois associés, à des agriculteurs bio et conventionnels, lors d’une démonstration de désherbage organisée par le Gab fin avril. « Ensuite, un couvert est semé puis broyé et détruit en fin d’hiver ». Cette année, la pomme de terre a été plantée le 19 avril, sans tamisage. Gestion des adventices Quand les conditions météo le permettent, un passage de herse étrille, à 7 km/h, est réalisé dix jours après la plantation. Deux autres interventions seront réalisées pour maîtriser le salissement, avant le buttage. « Les tubercules sont à l’abri des dents, en profondeur. Au dernier passage de herse, le feuillage peut être abîmé, sans conséquence pour la culture ». D’une manière générale, l’agriculteur n’est pas un adepte des faux-semis « qui dessèchent le sol ». Il préfère rouler après le labour pour conserver la fraîcheur et l’humidité. Les plantes étouffantes (chanvre, blé noir), les mélanges céréaliers et les plantes sarclées (maïs) font partie des moyens de gestion des adventices. La fertilisation des terres est assurée par les effluents des élevages, les couverts et les prairies (achat de patentkali). Le risque « taupins » sur pomme de terre n’est pas trop problématique derrière une jeune prairie. 30 000 € la herse La herse étrille fait 12 mètres…
La herse étrille protège la pomme de terre