Mardi 1er juin, la Confédération paysanne Bretagne a donné rendez-vous, pour « une journée de partage », aux candidats aux élections régionales. La Confédération paysanne Bretagne a reçu successivement les représentants des cinq listes ayant répondu à son invitation : La Bretagne avec Loïg (PS), Bretagne d’avenir (EÉLV), Bretagne ma vie (Éco), Nous la Bretagne (LREM-MoDem-UDI) et Bretagne insoumise (LFI). « Nous voulions les entendre sur leur projet agricole. Mais aussi revenir sur les enjeux prioritaires à nos yeux et leur faire part de nos propositions », expliquent les syndicalistes Charlotte Kerglonou, Dominique Raulo et Jean-Marc Thomas. Société clivée « Dans les discussions, nous avons bien senti que l’agriculture est un sujet central de cette campagne électorale en Bretagne. Nous sommes à une période charnière où des choix s’imposent en termes de qualité de l’eau et de partage de la ressource, de paysage, de biodiversité, d’environnement, de réponses face au changement climatique, d’emploi… Tout cela dans le contexte délicat d’une société de plus en plus clivée », rapporte Dominique Raulo. Malgré la perte de la gestion des Maec dans le cadre de la prochaine Pac, pour les syndicalistes, la Région a encore des cartes en main pour accélérer la transition agroécologique de ses territoires. « La recherche de relocalisation doit guider aussi bien l’approvisionnement de la restauration collective que l’attribution des aides aux entreprises agroalimentaires. On peut conserver l’emploi en produisant et transformant du poulet pour nourrir les Bretons plutôt que de l’exporter à l’autre bout du monde et d’importer une bonne partie de la volaille consommée en France… » Le défi majuscule du renouvellement des générations a aussi été abordé. Charlotte Kerglonou rappelant que 1 700 personnes par an frappent à la porte des Points accueil installations pour seulement 700 installations en Bretagne à l’arrivée. « La Région doit soutenir davantage les dispositifs existants, voire favoriser de nouveaux…

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