EDT Bretagne se réjouit que les ETA puissent bénéficier des aides FranceAgrimer mais regrette le mode de distribution peu équitable entre le entreprises.
L’assemblée générale d’entrepreneurs des territoires de Bretagne (EDT Bretagne) qui s’est déroulée sous forme de visioconférence le 1er juin a été l’occasion de revenir sur les faits marquants de l’année 2020. La grande capacité d’adaptation des entreprises et des salariés pour assurer la continuité du travail dans les exploitations agricoles durant la crise sanitaire a été salué. Frédéric Jan, président d’EDT Bretagne, s’est tout d’abord réjoui de la signature le 8 octobre 2020 de la convention collective nationale : « Cela marque un nouveau cadre social dans nos entreprises et notre indépendance vis-à-vis des autres centrales patronales. Dès lors nous pouvons accorder librement les avantages sociaux que nous voulons à nos salariés. »
Les ETA visent le label bas carbone
Dans les semaines qui viennent les ETA (entreprises de travaux agricoles) vont s’engager dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre. « La création d’un groupe de travail réunissant 15 ETA bretonnes est en route avec l’objectif d’obtenir un label ‘bas carbone’. Je souhaite aussi revenir sur la loi du 5 septembre 2018 qui nous permet désormais de former nos salariés en interne via le dispositif Afest (Action de formation en situation de travail). EDT Bretagne a engagé une étude afin de vulgariser les modalités de financement via l’Opco (opérateur de compétences) », explique Frédéric Jan. En fin d’année, l’annonce de l’éligibilité des ETA au fonds FranceAgrimer a constitué une victoire majeure pour le syndicat. « Pour la première fois, l’État français reconnaissait l’importance des ETA en accordant des aides à l’investissement sur certains matériels aux entreprises privées. Nous regrettons juste le mode de distribution basé sur le premier déposé, premier servi qui crée des tensions. »